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  • Le secteur de Lubarika est constistué par les formations sédimentaires (grès et conglomérats) et métamorphiques (schistes et quartzites).Sur le plan géochimique, les analyses des éléments majeurs et en trace ont été faites. L'intérprétation des résultats des éléments majeurs a parmis de différencier les roches encaissantes tandis que celle des éléments en trace a mis en évidence la dispersion de la minéralisation. Dans ce secteur on y trouve une anomalie positive de l'Au, Ag, Sn et Ta.

  • L'argilisation et la présence des sources d'eau en plein versant semblent être des éléments fondamentaux de la géomorphologie dynamique de la ville de Bukavu. C'est bien à propos qu'une telle étude avait été menée en vue de tirer au clair la part des facteurs perturbateurs pressentis : microporosité, macroporosité, taux d'humidité et degrés d'altération. Bien que les taux d'humidité dépendent en général du régime pluviométrique, de l'évaporation, de l'évapotranspiration et de la porosité des sols. Au cours de l'année académique 1990-1991, les taux d'humidité ont varié saisonnièrement, avec des moyennes d'environ 27% en saison pluvieuse et 17% en saison seche. La moyenne générale de l'ordre de 22%, les place parmi les sols argileux à teneur en eau assez élévée. Situation différente de celle de 1990-1991 qui dépend de la variation de l'un ou l'autre facteurs précités.

  • L'altération du basalte de la ville de Bukavu est exceptionnellement constituée des produits d'argilisation. Ces altérites qui remontent à plusieurs millions d'années des res géologiques, présentent des affleurements à divers niveaux d'argilisation (illite-kaolinite-montmorillonite). Souvent les basaltes altérés affleurent et constituent un manteau épais qui couvrent les basaltes plus frais. Au sein de ses affleurements s'observent aussi des interstratifications argileuses rougeatres et ou violacées qu'on pourrait assimiler aux produits pyroclastiques dont la remarquable coloration serait due à la présence de l'hématite et de l'iddingsite.

  • La période de l'urbanisation incontrolée de l'après 1960 est marquée par une pulsation si vive que l'administration urbaine sans grande expérience sera prise de vitesse par l'événement. Au départ encouragée par l'autorité à rejoindre la ville, la population, souvent sans être accompagnée dans ses nouveaux aménagements de l'espace par un personnel qualifié, se prend en charge à sa manière et essaime des points de vente dans la ville en dehors des marchés officiellement connus. C'est à partir de 1983 que l'un des plus grands est officiellement reconnu aux environs du site de la SNCC (Société Nationale Congolaise des Chemins de fer) à Bukavu : le marché du Beach Muhanzi. 13 ans plus tard, d'autres petits marchés vont voir le jour, vendant les produits de pêche (haplochromis, limnothrissa miodon,...) et les produits agro-pastoraux en provenance d'Idjwi et de Birava.

  • La population urbaine de Bukavu, confrontée au problème des salaires maigres et dans le cas extrême du manque d'emploi, s'organise de manière à s'assurer un minimum des conditions de vie acceptables en pratiquant certaines activités qu'elle croit plus rémunératrices. Parmi ces dernières on aligne l'élevage du petit bétail et de la volaille. Aujourd'hui ils sont nombreux ceux qui en vantent les avantages bien que pratiqués souvent dans des conditions peu recommandables (4.300 capridés, 191 ovidés, 1.017 suidés et poules, pintades, canards et dindons).

  • Le présent travail porte sur l'inventaire des épiphytes vasculaires de la ville de Bukavu. Pour sa réalisation, la méthode d'observation et de stratification sur un arbre a été utilisée. Nos travaux de terrain (effectués dans les trois communes de la ville) ont abouti à l'inventaire de 65 espèces d'épiphytes vasculaire réparties en 56 genres groupés dans 35 familles. Les familles les plus représentées dans cette flore épiphytique est celle des Asteraceae (8 espèces). Orchidaceae ( 5 espèces) et Aspleniae ( 4 espèces). L'étude de leurs lieux de fixation sur le phoropyte a mentionné les fourchees comme lieu préféré par ces espèces avec 98 individus, soit 46,67%. Concernant les modes de fixation de ces espèces sur les porophores, la fixation par les racines ( 80%) prime sur la fixation par les rhizome ( 20,00%).

  • La ville de Bukavu ne dispose presque pas des données démographiques fiables depuis le dernier recensement éffectué en RDC, probablement vers les années 1982 ou 1984. Il arrive souvent que des données des enquêtes (dépouillement des échantillons) dépassent de loin ceux de l'administration urbaine. Devant une telle situation, dans le souci de se constituer des bases de données démographiques solides, une série d'enquêtes a pris pour cibles les cellules des quartiers urbains : la cellule Nyamoma en constitue le présent cas.

  • Les secteurs de Chiburi et Butuzi sont caractérisés par les schistes graphiteux, conglomérats, grès, granites gneiss et le granites. Les ellipsoides de déformation sont dans le domaine d'allongement (construction triaxiale) où 1 inférieur à K inférieur à infini et le taux de déformation des ellipsoides de déformation de la colline Marhale est de 33,5%. Les failles sont orientées NNE-SSW, le filons de quartz et le plans de stratification sont orientés N-S.Les plans de fractures sèches ont deux orientations: ENE-WSW et ESE-WNW.

  • Les orientations préférentielles des plis associées aux descriptions des faciès pétrographiques dans ces secteurs nous ont permis de mieux discriminer le Kibarien de l'Itombwe.

  • Ce travail a porté sur la caractérisation altitudinale de la végétation de Burhinyi. Spécialement la forêt de Katulo-Mazingira dans le groupement de kalambo. L'approche du transect a été adoptée afin de délimiter les différents niveaux des formations végétales sur ce versant montagard. A partir des placeaux de 100 m2 effectués le long du transect à des intervalles réguliers de 100 m, nous sommes parvenus à délimiter 3 étages de végétation alternés de 2 zones de transition, qui sont: les formations végétales à Syzygium sp1 et Connarus longestipitatus ( de 1800 à 2081 m d'altitude); à Pentadesma reyndersii et Dichaetanthera corymbosa ( de 2123 à 2179 m d'altitude) et enfin la formation végétation à Phillipia benguellensis et Vaccinum stanleyi ( 2242 à 2302 m d'altitude).