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  • Le secteur de Mulambi est constistué de formations sédimentaires (grès,siltite et argilite) et métamorphiques (quartzites). Sur le plan structural, certains marqueurs structuraux ont été mis en évidence ainsi que leurs orientations préférentielles. Il s'agit de la surface de stratification (NW-SE), des fractures (joints, diaclases) orinentés NNE-SSW et NNW-SSE et des filons (NNW-SSE et NNE-SSW.

  • Les sols de cette partie de la ville ont une portance médiocre et sont mauvais pour le compactage. Cela étant, ils doivent être soumis à certains processus pour améliorer sa partance afin d'être bien recommander pour les travaux d'aménagement en génie civil.

  • Ce travail qui porte sur la flore et la végétation postculturales de la chefferie de Burhinyi, est l'étude de la manière de recolonisation d'un milieu donné par une végétation naturelle. Les inventaires ont permis de recenser 209 espèces et dont les informations relatives à leurs types morphologiques, types biologiques, types de biotopes ainsi que leurs distributions phytpogéographiques ont été données. Pour l'étude phytosociologique de cette végétation, la méthode de l'école Zuricho-montpelliéraine a été utilisée sur le terrain et la méthode de Twinspan a confirmé les espèces caractéristiques.

  • L'étude préliminaire de l'inventaire de l'ichtyofaune de la rivière Mutambala (Fizi, Sud-Kivu, RDC) a été menéé au mois de Juin à Août 2011. Son objectif principal était de déterminer la composition qualitative des espèces de poissons peuplant cette partie de la Mutambala. Les hameçons, les nasses ainsi que le filet épuisette ont été utilisés pour la récolte de poissons. L'analyse de 618 spécimens de poissons recolté montre que les poisons de la Mutambala sont composés de 6 autres parties dans huit familles (Cyprinidae, Cichlidae, Mastacembellidae Clariidae, Mormyridae, Mochokidqe, Anabantidae et Protopteridae), 13 genres et 17 espèces. L'ordre de Cypriniformes a été les plus abondant (41,6%) représentés par la famille des Cyprinidae dominant les autres (41,6%).

  • Une des mesures de la forte croissance démographique que connait la ville de Bukavu est celle qui se rapporte à ses besoins surtout énergétiques, de fabrication des meubles et de construction des maisons en planches. Ce bois provient des forêts naturelles et des boisements des villages de territoires de Kabare, Walungu et de Kalehe. Les flux qui alimentent sont si importants que les quantités qui rejoignent la ville de Bukavu sont annuellement de l'ordre de plus de 1.200 tonnes. Les forêts reculent sensiblement, et les villageois en quête des terres ne font que les amenuiser davantage chaque jour qui passe .

  • Le secteur de Mushweshwe est constistué par les formations sédimentaires (grès et argilite), métamorphiques (schistes, phyllades et quartzites) et magmatiques (basaltes). Sur le plan structural, les marqueurs structuraux mis en évidence sur l'ensemble des formations sont les fractures sèches, la schistosité, la stratification, les microfailles et filons. Les fractures sèches sont multidirectionnelles, la schistosité a une orientation préférentielle subperpendiculaire à la stratification tandis que les filons et filonnets ont une orientation préférentielle WSW-ENE. L'orientation préférentielle des surfaces de stratification est NNE-SSW.

  • L'étude des interstratifications de paléosol rouges des versants de la ville de Bukavu revêt un double caractère à la fois géologique (perturbations de l'altération infrapédologique) et géomorphologique (nappes d'eau perchées, coulées boueuses, glissements de terrains, tassements,...).L'inventaire exhaustif de ces dernières entre 1460 et 1800m d'altitude (longueur, épaisseur, biologie des sols, profil d'altération) a permi de redéfinir le concept "lit argileux rouge" et de le lier davantage, à l'échelle géologique, à une longue phase volcanique interrompue par des longues périodes d'altération chimique (argilisation).

  • L'argilisation et la présence des sources d'eau en plein versant semblent être des éléments fondamentaux de la géomorphologie dynamique de la ville de Bukavu. C'est bien à propos qu'une telle étude avait été menée en vue de tirer au clair la part des facteurs perturbateurs pressentis : microporosité, macroporosité, taux d'humidité et degrés d'altération. Bien que les taux d'humidité dépendent en général du régime pluviométrique, de l'évaporation, de l'évapotranspiration et de la porosité des sols. Au cours de l'année académique 1990-1991, les taux d'humidité ont varié saisonnièrement, avec des moyennes d'environ 27% en saison pluvieuse et 17% en saison seche. La moyenne générale de l'ordre de 22%, les place parmi les sols argileux à teneur en eau assez élévée. Situation différente de celle de 1990-1991 qui dépend de la variation de l'un ou l'autre facteurs précités.

  • Du mois d'avril jusqu'en Août 2010, un inventaire ornithologique dans les marais de la plaine de la Ruzizi, province du sud-kivu a été conduit. Deux méthodes (capture aux filets japonais et des observations opportunistes à l'aide d'une paire de jumelles) ont été utiliséés. Au total 76 espèces d'oiseaux reparties dans 31 familles et 8 ordres ont été inventoriées. Le marais de Kandava était la plus riche avec 33 espèces suivi de Kimuka avec 30 espèces et enfin Kideheri avec 16 espèces. Le site de Kideheri heberge une forte concentration d'oiseaux d'eaux avec une abondance relative de 58% de tous les oiseaux inventoriés. Les cinq espèces les plus communes sont: Euplectes orix, Bubulcus ibis, Dendrocygna viduata, Ardea purpuea, Ardea melanocephal. L'espèce Alcedo leucogaster; dont aucune information sur son statut n'est connue jusqu'à nos jours à été inventorié. Les espèces migratrices afrotropicales. et Paléarctiques ont été répertoriées à partir du mois de mai.

  • Les trachytes semblent rares à Bukavu. Cependant, ils affleurent sur une partie du quartier Panzi et Ndendere (route Nyawera ISGEA). La grande partie de trachytes se trouve à Nyatende où ils sont extraits comme matériaux de construction. C'est une roche grise, ayant une structure porphyrique. Ils renferment un peu plus de SiO2 (55-60%) et Al2O3 (17-21%). La teneur en K2O y est élévée. Les affinités chimiques appréhendées par différents diagrammes classent les trachytes de Bukavu et ses environs dans la série shoshonitique.