From 1 - 10 / 172
  • Le secteur de Mulambi est constistué de formations sédimentaires (grès,siltite et argilite) et métamorphiques (quartzites). Sur le plan structural, certains marqueurs structuraux ont été mis en évidence ainsi que leurs orientations préférentielles. Il s'agit de la surface de stratification (NW-SE), des fractures (joints, diaclases) orinentés NNE-SSW et NNW-SSE et des filons (NNW-SSE et NNE-SSW.

  • L'urbanisation de la ville de Bukavu a trois moments forts : d'abord la construction du centre et des espaces planifiés de la ville coloniale; puis des centres extra-coutumiers selon des seuils démographiques préalablement fixés (Kadutu entre 1953-1959, Bagira à partir de 1954).Au cours cette première période tout se fait dans le strict respect des normes urbanistiques. L'Après-1960, la période du "Laisser-aller urbain" voit la ville envahie par d'énormes flux de l'exode rural, avec comme conséquence immédiate l'apparition des quartiers autoconstruits sur des sites impropres initialement destinés aux boisements et aux paturages. Tel est le cas de Chibera-Est qui est le fruit d'une occupation anarchique.

  • Les travaux de cartographie ayant été de longue haleine il y a quelques décennies, il n'en est plus le cas avec l'avènement du GPS (Global Positioning System) dont les avantages ne sont plus à démontrer en termes d'économie de temps, de précision et de traitement des levers de terrains. A ces facilités de cartographie offertes à la technique topographique de cheminement, l'inventaire des infrastructures activités de production de types artisanal et industriel s'est imposé pour faire plus de lumière sur les questions relatives à l'urbanisation de la ville de Bukavu et les nouveaux défis de l'implantation des entreprises plus compétitives et à meme d'offrir plus d'emploi. Le présent travail du second cycle d'études universitaire s'est exclusivement chargé d'en faire un relevé exhaustif dans les communes de Bagira et de Kadutu, les deux anciens centres extra-coutumiers de la ville de Bukavu.

  • Les essais de cisaillement à partir de deux paramètres obtenus au laboratoire qui sont la cohésion et l'angle de frottement interne, nous ont permis de déterminer la capacité portante ainsi que la contrainte admissible des sols de Labotte. Le terrains qui allant de l'hôtel Métropole jusqu'à la banque commerciale présente une bonne capacité portante et contrainte admissible. Cependant, certaines pistes de solution dans le sites allant de la SNCC jusqu'à la plage de l'hôtel Métropole à savoir le drainage, le remblayage et le compactage sont à envisager. Les terrains issus des alluvions de la rivière Kahwa sont à abandonner car pendant la crue de la rivière, les graves dégâts peuvent surgir et terrain peut être emporter.

  • A partir des résultats obtenus sur terrains comme les essais Porchet, les sols sur nos différents sites d'Ikoma possèdent une forte perméabilité et peuvent être sujets à de prochains glissements ou zones instables. Les sols aux différents sites d'échantillonnage sont aussi susceptibles de connaître d'éventuels glissements qui sont plus liés aux facteurs natuels et antropiques. La carte d'aléa a permis de circonscrire les zones à aléa faible, moyen et fort.

  • L'analyse pétrographique a indiqué l'existence de deux types lithologiques, à l'occurrence les formations métamorphiques (gneiss, migmatites et quartzites ) et magmatiques ( pegmatites) . L'analyse structurale a revelé trois orientations préférentiellles (N51°E/36°SW, N13°E/37°WNW et N155°E/50°NE).

  • Au cours de la deuxième décennie apres l'indépendance de la RDC, Bukavu comptait 20.250 fonctionnaires. Ils étaient plus jeunes (56% agés entre 20 et 40 ans) et en grande partie de sexe masculin (85%).Mais à l'époque les de qualification des agents, d'improductivité des services étatiques et des maigres salaires se posaient déjà.

  • La ville de Bukavu, comme nombreuses villes du tiers-monde, connait une urbanisation rapide, voire très rapide de manière que les effets pervers ne font que se multiplier (conflits fonciers récurrents, embouteillages, fréquents cas d' incendies, recrudescence du banditisme, enfance dévoyée et ou abandonnée,...). Cette explosion urbaine préoccupe à plus d'un titre nombreux chercheurs et les aires de vente, comme d'autres infrastructures sociales, permettent dans une certaine mesure d'en évaluer l'ampleur. Bagira, du Centre Extra-coutumier à une commune urbaine à vocation résidentielle (cité-dortoir indigène), a connu nombreuses mutations. Elle compte présentement 3 grands marchés, 8 petits marchés, 12 boutiques, 2 maisons d'habillement et 1 quincaillerie.

  • Bukavu, ville d'altitude et de latitude équatoriale, est à la fois sous l'influence de la barriere montagneuse qui longe l'Est de la RDC et de la cellule cyclonique de la zone intertropicale (cellule de Walker). L'ascendance orographique des flux anticycloniques océaniques (Mascareignes ou de Sainte-Hélene) et l'atténuation des températures (moyenne thermique annuelle autour de 20 et 21°C) se reflètent à travers le ciel de Bukavu. Sa néphanalyse est formelle et parle d'un ciel tres nuageux entre 57 et 58% des cas. Les nuages les plus fréquents en saison humide sont des types cumulus et cumulonimbus (étage inférieur), altocumulus (étage moyen); en saison sèche, le cirrus et ou le cirrostratus (étage supérieur); la période de transition, les altostratus, les altocumulus, les cumulus fractus et humilis sont les plus observés.

  • L'urbanisation de la ville de Bukavu a depuis le début, c'est-à-dire après l'époque coloniale, présenté des espaces les moins homogènes en ce qui concerne leur physionomie d'ensemble (habitants, leurs origines, leurs niveaux de richesse; habitats, leur architecture, leur coefficient d'occupation des sols, la présence et la distribution des infrastructues à caractère administratif et social). Il est longtemps ressorti dans ce paysage urbain les survivances "ville coloniale" et "centres extra-coutumiers" (C.E.C). Les premiers éléments d'une évolution vers une éventuelle unité urbaine vont se transmettre du "Centre de la ville" vers les périphéries intra et extra-urbaines selon leur éloignement. C'est ainsi que, au cours de la premiere décennie apres l'indépendance du pays, vont s'observer des espaces semi-ruraux et ruraux preuves d'une urbanisation en progression.