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Partant d'une approche hydrologique, sédimentologique et géochimique, on conclue que le sous bassin de la Luzinzi est allongé, jeune, bien drainé par nombreux cours d'eau dans un régime exoréique. Les pentes y sont très fortes et influence les écoulements dans les reseaux hydrographiques. Les eaux y sont chlorurées, sulfatées, calciques et magnésiennes.
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Au cours de la deuxième décennie apres l'indépendance de la RDC, Bukavu comptait 20.250 fonctionnaires. Ils étaient plus jeunes (56% agés entre 20 et 40 ans) et en grande partie de sexe masculin (85%).Mais à l'époque les de qualification des agents, d'improductivité des services étatiques et des maigres salaires se posaient déjà.
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Les travaux de cartographie ayant été de longue haleine il y a quelques décennies, il n'en est plus le cas avec l'avènement du GPS (Global Positioning System) dont les avantages ne sont plus à démontrer en termes d'économie de temps, de précision et de traitement des levers de terrains. A ces facilités de cartographie offertes à la technique topographique de cheminement, l'inventaire des infrastructures transport et des stations-services s'est imposé pour faire plus de lumière sur les questions relatives à l'urbanisation de la ville de Bukavu et les nouveaux défis de la circulation des biens et des personnes. Le présent travail du second cycle d'études universitaire s'est exclusivement chargé d'en faire un relevé exhaustif et faire ressortir leur forte concentration dans le centre-ville et ses périphéries les plus proches.
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Cette étude est présentée en 2015 dans le cadre des recherches organisées au département de géographie et gestion de l'environnement de l'institut Supérieur Pédagogique de Bukavu (ISP-Bukavu) dans le cadre de l'actualisation de l'atlas de Bukavu. Ce travail s'inscrit dans une série d'études sur l'urbanisation au cours des deux dernières décennies de la ville de Bukavu. Il contient les éléments de la répartition spatiale des infrastructures de télécommunication, la voirie urbaine et les limites administratives.
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Ce present travail a été effectué dans la rivière Kadubu et ses deux affluent principales notamment Mwana et kashandja dans une période courant deux saisons, le mois de mars et celui d'août 2014. Les site d'échantillonnage ont été choisis en fonction de la présence ou non des activités liés à l'exploitation et lavage de l'or dans une partie de la rivière. Pour chaque site un filet troubleau était utilisé pour capturer les spécimens . Au total 2925 spécimens ont été récoltés au cours de cette étude. Le site non perturbé par les activité d'exploitation d'or (MWANA) était plus riche en individu.
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Le nouveau quartier de Nkafu, singulièrement ses avenues Bugabo 1er et Inga-Nord, est d'habitat spontané et de site instable par sa topographie fort tourmentée. Au-delà des problèmes d'aménagement d'ordre général pour la ville de Bukavu, ces avenues sont confrontées aux difficultés liées à l'absence des poubelles, à la canalisation des eaux usées et de ruissellement, aux empiétements parcellaires sur les voies d'accès, aux coupures intempestives du courant électrique, aux odeurs nauséabondes des toilettes et diverses pourritures, et à la recrudescence des pathologies comme la paludisme, la fièvre typhoide et les maladies diarrhéiques.
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L'histoire des cultures maraîchères ne commence pas à Bukavu, ancien poste militaire de Nyalukemba (1900). Tout semble etre bien parti des missionnaires catholiques installés à Nyangezi et à Katana vers les années 1906. Leur prospérité sur les terrains argileux noirs hydromorphes (bas-fonds marécageux) fut un des facteurs qui retinrent l'attention des autres colons, particulièrement Dierckx et Glimann à Nyalukemba et à Panzi, qui entre 1921 et 1928, les introduisirent à Bukavu. Mais avec le temps la croissance démographique fut telle que la pression sur les sols réduisit sensiblement les espaces qui leur sont consacrés.
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L'argilisation et la présence des sources d'eau en plein versant semblent être des éléments fondamentaux de la géomorphologie dynamique de la ville de Bukavu. C'est bien à propos qu'une telle étude avait été menée en vue de tirer au clair la part des facteurs perturbateurs pressentis : microporosité, macroporosité, taux d'humidité et degrés d'altération.Bien que les taux d'humidité dépendent en général du régime pluviométrique, de l'évaporation, de l'évapotranspiration et de la porosité des sols. Au cours de l'année académique 1990-1991, les taux d'humidité ont varié saisonnièrement, avec des moyennes d'environ 39% en saison pluvieuse et 31% en saison sèche. La moyenne générale de l'ordre de 35%, les place parmi les sols argileux à teneur en eau élévée.
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L'urbanisation de la ville de Bukavu a depuis le début, c'est-à-dire après l'époque coloniale, présenté des espaces les moins homogènes en ce qui concerne leur physionomie d'ensemble (habitants, leurs origines, leurs niveaux de richesse; habitats, leur architecture, leur coefficient d'occupation des sols, la présence et la distribution des infrastructues à caractère administratif et social). Il est longtemps ressorti dans ce paysage urbain les survivances "ville coloniale" et "centres extra-coutumiers" (C.E.C). Les premiers éléments d'une évolution vers une éventuelle unité urbaine vont se transmettre du "Centre de la ville" vers les périphéries intra et extra-urbaines selon leur éloignement. C'est ainsi que, au cours de la premiere décennie apres l'indépendance du pays, vont s'observer des espaces semi-ruraux et ruraux preuves d'une urbanisation en progression.
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La mesure de suspension de l'exploitation artisanale des minerais dans l'Ancien Kivu, particulièrement dans la ville de Bukavu a été un grand test de la santé de son économie. Dans le seul secteur du transport aérien, elle a ressenti des contrecoups qui l'ont sensiblement sécouée au point certaines ont tout simplement leurs portes en attendant des meilleurs jours. Des bénéfices générés de l'ordre de trois millions de dollars américains par an, ils sont tombés à moins du dixieme. Bien qu'on ait toujours dit que l'Economie du Sud-Kivu est agro-pastorale, l'exemple du transport aérien à Bukavu en fait une antithèse qui pousse à accorder une grande part l'exploitation miniere, surtout artisanale.
Geocatalogue of the Royal Museum for Central Africa